Les immunothérapies anti-PD1 peuvent-elles déclencher ou aggraver un asthme ?

Résumé de l’article de la Lettre d’information de Bretagne rédigée par les CRPV de Rennes et de Brest (N°1 – 2019)

L’asthme ou l’exacerbation de l’asthme ne figurent pas parmi les effets indésirables respiratoires listés du nivolumab ou du pembrolizumab, alors que d’autres affections respiratoires le sont (pneumopathie inflammatoire ou pneumopathie interstitielle diffuse, dyspnée, toux, épanchement pleural, insuffisance respiratoire, infection respiratoire).

La base de données Pneumotox recense deux références bibliographiques : l’une concerne un cas  d’exacerbation/détérioration d’un asthme préexistant sous pembrolizumab (1) et l’autre un cas d’asthme induit par le nivolumab (2). Le dernier rapport du suivi national de pharmacovigilance du pembrolizumab (Keytruda®), présenté à l’ANSM lors du Comité Technique de Pharmacovigilance (CTPV) en avril 2018, recensait un cas de crise d’asthme et un cas  de crise d’asthme non grave qui avait été notifié directement au laboratoire. Depuis, un nouveau cas a été enregistré dans la BNPV.

Ainsi, de rares cas d’asthme sont décrits avec les anti-PD1. Leur arrêt n’était pas nécessaire si l’asthme répondait à un traitement correcteur.

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Références

1-Ogawa et al. Fatal Airway Inflammation Induced by Pembrolizumab in a Patient With NSCLC. J Thorac Oncol 2019 ; 14(1): e9-e10.
2-Maeno et al. Nivolumab-induced asthma in a patient with non-small-cell lung cancer. Ann Oncol 2017; 28(11): 2891.

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